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| Les relevages - Niveau PSE 2 | |
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Adjudant spv63
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| Les relevages - Niveau PSE 2 |
| Par: spv63 Lun 07 Mai 2012, 12:17
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Voici un cours sur les différentes techniques de relevages, une aide indispensable pour tous les membres qui n'ont pas les formations PSE1 et PSE2 et qui ont du mal lors des inters VSAV avec relevages et brancardages. Bon cours à tous! La victime, soustraite à la cause de sa détresse et installée dans la position que nécessite son état, doit être placée sur un brancard, directement ou à l'aide d'un dispositif particulier de relevage afin d’assurer son déplacement vers un poste de secours ou un véhicule de premier secours.
L’application des techniques de relevage comporte des risques, notamment pour la victime, qu'un bon entraînement et une connaissance détaillée de la technique doivent minimiser ou éviter.
Action collective, le relevage est pratiqué de façon coordonnée par une équipe sous la conduite d'un chef.
INDIQUER LES PRINCIPES GENERAUX DE RELEVAGE ET DE MANUTENTION
La manutention correcte d'une victime, et les manoeuvres de relevage et de brancardage, exigent la stabilité des équipiers et la sécurité de leurs mouvements.
Stabilité des positions et sécurité des mouvements des équipiers
Le sauveteur debout doit avoir les pieds écartés, décalés, non parallèles (fig. 9.1-a).
A genou, il se place en position du « trépied », un genou à terre, l'autre écarté en dehors des avant-bras (fig. 9.1-b).
Penché en avant, il garde le dos plat et travaille avec les muscles des membres inférieurs (fig. 9.2-a), s'éloignant le moins possible de la position verticale ; lorsque cela est possible, il vaut mieux s'accroupir que se pencher.
Ces principes évitent les « faux mouvements » à l’origine de « tour de reins » et de douleurs dorsales.
Fermeté des prises
La charge est saisie à pleines mains et non du bout des doigts ; elle porte sur les avant-bras et non sur les mains (fig. 9.2-b).
Bonne répartition des charges
Les équipiers doivent être plusieurs (3 à 6) selon les cas; la charge doit être rapprochée au maximum des porteurs.
Synchronisation des mouvements
En équipe les mouvements doivent être doux et synchronisés, sous les ordres du chef de brancard.
Figure 9.1. (a) sauveteur debout, position des pieds (b) « trépied »
Figure 9.2. Portage d’une charge (a) position des pieds (b) tenu de la charge
IDENTIFIER LES DIFFERENTS MATERIELS DE PORTAGE ET DE LEVAGE D’UNE VICTIME
Le matériel de base du portage est le brancard normalisé.
II existe une série de matériels qui peuvent aider les équipiers à lever une victime; certains d'entre eux peuvent être utilisés pour un portage sur une courte distance jusqu'au lieu où la pose sur le brancard est possible.
Les véhicules spécialement affectés, en permanence, au transport des victimes (blessés, malades) sont équipés en général de brancards munis d'appui-tête (en fait d'appui de la tête et du tronc) et de repose-pied réglables, adaptés à des chariots porte-brancard dont ils peuvent être parfois désolidarisés (VSAV, UMH des SMUR, véhicules de premiers secours des associations de secourisme, véhicules des transporteurs sanitaires privés...).
2.1 Les brancards
Le brancard pliant à compas sans têtière
Le brancard répondant à la norme française NF.S.90 311, servira de base à la formation des personnels, en particulier pour les exercices de brancardage (fig. 9.3).
C'est un brancard plat dont le fond est en toile ou toile plastifié ; les hampes sont de bois ou de métal, munies de pieds fixes et réunies par des compas métalliques permettant de plier le brancard dans le sens de largeur (transport à vide et stockage) ; il n'est pas muni de têtière. II peut être muni de bretelles pour le brancardage à 3.
Figure 9.3. Brancard normalisé AFNOR avec compas
Le brancard dit « principal »
Le brancard, qui existait déjà sous diverses formes, a été redéfini par la norme européenne EN 1865.
II est muni de roues et peut être utilisé séparément, ou combiné à un chariot de transport (cf. chapitre 9, les brancardages et le transport).
Muni d'un dossier (appelé appui-tête), il permet la position demi-assise, qui peut être complétée d’un repose-pied (brancard articulé) (fig. 9.4).
La zone du thorax est rigide pour permettre de réaliser une RCP, il est recouvert d’un matelas de transport et parfois d’appuis latéraux rabattables.
Figure 9.4 : Brancard principal
Les brancards dits « de catastrophe »
II s'agit de brancards plats, rigides, aisément empilables, dont le stockage et le transport à vide peuvent être faits sous faible volume (fig. 9.5).
Figure 9.5. Brancard de catastrophe
Le brancard pour aéronefs
Certains aéronefs en version sanitaire sont munis de brancards spéciaux, plus étroits (manque de place ou difficulté d'accès) (fig. 9.6).
Figure 9.6. Brancards pour aéronefs
La chaise de transport
Il ne s’agit pas d’un brancard à proprement parler mais elle permet de répondre à une difficulté réelle de brancardage en étages, dans les immeubles aux escaliers étroits, sans ascenseur ou avec des ascenseurs minuscules.
On peut l’utiliser pour une victime sans atteintes graves, qui peut tenir la position assise et qui ne présente aucune détresse.
Il existe deux modèles, pliant (fig. 9.7) et non pliant. Elles sont équipées de poignées sur le cadre supérieur (dans le dos) et sur la barre inférieure (aux pieds).
Figure 9.7. Chaise de transport
2.2 Les autres dispositifs de portage
Le brancard cuillère
Ce dispositif est constitué de deux parties qu'on glisse latéralement sous le blessé, puis qu'on réunit pour constituer un brancard rigide (fig. 9..
Le matériel, en métal inoxydable ou en PVC, est constitué :
- d'un cadre tubulaire, large de 43 cm au niveau du tronc, dont les montants permettent le portage ;
- de lames pleines, légèrement incurvées, inclinées vers l'intérieur, permettant la « cueillette » de la victime.
Le cadre tubulaire est réglable en longueur et permet, par deux systèmes encliquetables et articulés, l'ouverture en éventail ou la dissociation de la civière en deux parties.
Trois sangles permettent l'arrimage de la victime.
La forme « en auge » et les possibilités d'ouverture permettent de glisser les lames sous la victime sans la soulever.
Le stockage peut s'effectuer en position repliée.
Ce dispositif est surtout utilisé pour relever une victime et la transférer sur un autre moyen de transport.
Figure 9.8. Brancard cuillère
Le plan dur
Ce matériel est décrit dans le chapitre 8, les immobilisations, technique 8.4.
Le matelas immobilisateur à dépression
Ce matériel est décrit dans le chapitre 8, les immobilisations, technique 8.5.
L’alèse portoir
Elle est constituée d'un rectangle de forte toile plastifiée radio-transparente, dont la dimension correspond à la surface utile du brancard (fig. 9.9).
Elle est munie de poignées latérales renforcées de sangles de toile, dans le sens transversal et parfois longitudinal. Les poignées sont au nombre de 6 ou 8 symétriques ou dissymétriques.
Placé à l'avance sur le brancard, sous la couverture, elle permet, avec des risques moindres :
- de faire glisser le blessé d'un brancard sur un autre ;
- de faire passer le blessé du brancard sur un lit, une table d'examen ou de radiologie.
Elle est utilisée isolément et de façon transitoire pour soulever la victime et la transporter jusqu’au brancard si on ne peut amener ce dernier à la victime.
Elle est lavable, stockable sous faible volume, mais ne constitue pas un plan dur, rigide, même quand les porteurs ont soin de bien tirer sur les poignées pendant le portage et les manoeuvres.
Figure 9.9. Alèse portoir
Le brancard Piguilem
Ce brancard est formé par un cadre tubulaire métallique, monté sur patins (fig. 9.10).
Sur le devant, est fixée une plaque en matière plastique assurant la protection de la toile et de la victime et facilitant le glissement. Léger, il est adapté au treuillage ou au mouflage (glissage) sur neige par exemple.
A été également mis au point un brancard claie de portage « Pigui 3 », dérivé du premier, mais formé de deux éléments tubulaires facilitant le portage.
Figure 9.10. Brancard hélitreuillable PIGUILEM
La barquette
La barquette est un dispositif rigide de transport de victime, munis de bords sur ses quatre côtés et de sangles d'immobilisation.
Elle présente quatre anneaux de fixation pour les élingues de treuillage ou d'hélitreuillage (fig. 9.11).
Certains modèles sont constitués de deux parties détachables, pour faciliter leur portage à vide.
Figure 9.11. Barquette
Les civières pour hélicoptères.
Pour le transport en hélicoptère moyen ou léger, il est nécessaire de transférer la victime sur la civière de l'appareil (d'où l'intérêt du portoir) ; seuls les hélicoptères lourds acceptent les brancards normalisés.
La gouttière Bellisle (ou portoir corset)
La gouttière Bellisle est couramment utilisée sur les bâtiments de la Marine nationale. Il s’agit d’un dispositif d’immobilisation et de transport de victime qui facilite l’évacuation en passant par des passages étroits (ascenseur, escaliers…).
Elle est composée d’une enveloppe souple en toile lavable rigidifiée dans le sens de la longueur par des lamelles placées entre deux épaisseurs de toile (fig. 9.12). Elle dispose d’un dispositif de contention de la victime dans toutes les positions, et possède un système de portage par poignées et hampes amovibles et un système permettant le hissage en position verticale ou horizontale (sangles longitudinales).
Une fois la victime déposée sur la gouttière, cette dernière s’enroule autour de la victime assurant ainsi sa protection contre les chocs tout en la gardant sur un plan dur.
Figure 9.12. Gouttière Bellisle
REALISER LES TECHNIQUES DE SECOURS SUIVANTE
Règles générales Choix de la technique de relevage
Le choix du matériel et de la méthode relève du chef d'équipe. Dans certaines circonstances, il peut demander un avis médical.
Ce choix repose sur les éléments d'appréciation suivants :
- l’accessibilité de la victime (par la tête, par les pieds,
par un côté, par deux côtés) et la possibilité de disposer le brancard près du blessé ;
- l’état de la victime et la nature des lésions suspectées,
- le poids de la victime et le nombre d'équipiers ;
- le matériel disponible (portoirs, dispositifs de levage...).
- la position d’attente de la victime (celle-ci n'influe pas
sur le principe de la technique choisie, mais sur la position des mains et des avant-bras des secouristes) ;
Transfert du blessé sur le brancard
Le chef de brancard donne les ordres; il se place en règle générale à la tête de la victime.
Le relevage d’une victime inconsciente ou suspecte d’un traumatisme du rachis doit toujours se faire avec un maintien de la tête.
Une fois installée sur le brancard, la victime doit se trouver au milieu et sa tête reposer sur le brancard
Si la victime est consciente, il faut la rassurer et lui expliquer que l’on va la placer sur un brancard.
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Préparer un dispositif de portage
Technique 9.1
Indications
Chaque fois qu’une victime doit être installée sur un brancard.
Justification
Afin d’assurer un transport correct et confortable de la victime, le dispositif de portage, en règle générale le brancard doit être préparé à l’avance par l’équipe.
Chaque fois que possible la victime sera enveloppée dans un drap puis une couverture avant d’être arrimée sur le brancard.
Matériel
Un matériel de portage ou de levage
Les différents matériels de portage et de levage sont décrits ci dessus.
Un drap
Le drap peut être en toile ou en matériau non-tissé. Il est préférable d’utiliser des draps à usage unique (fig. 9.13).
Les draps stériles sont utilisés pour envelopper une victime qui présente des brûlures étendues.
Figure 9.13. Draps à usage unique
Une couverture
Elle est destinée à protéger la victime du froid. Il est préférable d’utiliser des couvertures bactériostatiques, lavables (fig. 9.14).
Figure 9.14. Victime recouverte avec une couverture bactériostatique
Une couverture de survie
La couverture de survie est une couverture isolante. Elle a la forme d’un film plastique métallisé (une face argenté, une face dorée) de dimension 1,80 X 2,20 m. Elle est conditionnée dans un sachet plastique (fig. 9.15). Elle peut être stérile.
La couverture de survie est utilisée pour protéger du froid (face argenté contre le corps de la victime), de la chaleur (face dorée contre le corps de la victime) mais aussi de la pluie ou du vent.
Figure 9.15. Couverture de survie
Sangles de fixation
Les brancards modernes sont actuellement équipés ou peuvent s’équiper de sangles de fixation de la victime sur le brancard.
A défaut, utiliser une sangle de 2 mètres environ pour solidariser la victime au brancard avant de déplacer celui-ci (fig. 9.16).
Figure 9.16. Sangles de fixation
Technique
Montage et démontage d’un brancard
Le matériel décrit ici est le brancard pliant à compas sans têtière.
Le montage
- Tenir le brancard vertical et déboucler les courroies de fixation
- écarter les 2 hampes et dérouler la toile (fig. 9.17 a),
- Ouvrir successivement chaque compas avec le pied (fig. 9.17 b et c),
- retourner le brancard à l'endroit, le poser à terre,
- vérifier la solidité des hampes et de la toile et enrouler les courroies de fixation sur elles-mêmes.
Le démontage
Après avoir nettoyé et vérifié le brancard ;
- placer le brancard verticalement,
- repousser successivement les branches de chaque compas avec le pied,
- retourner le brancard et rapprocher les hampes,
- rouler la toile et la fixer avec les courroies.
Figure 9.17. Ouverture du brancard normalisé
Installation de la couverture
La couverture est disposée si possible en diagonale, les bords enroulés de l'extérieur vers l’intérieur (fig. 9.18).
Figure 9.18. Installation d’une couverture sur un brancard
Installation d’un drap ou d’une couverture de survie
- Ouvrir le drap (ou la couverture de survie) et le déployer dans le sens de la longueur,
- Déplier le drap dans le sens de la largeur,
- Le déposer sur le brancard, préalablement préparé (couverture,
couverture de survie). Le grand côté du drap le long de la hampe opposée du brancard (fig. 9.19).
- Rouler la partie libre sur la hampe la plus proche. Elle sera déployée une fois que la victime sera installée sur le brancard.
Figure 9.19. Installation d’un drap sur un brancard
Installation d’une couverture ou d’un drap sur une chaise de transport
Une couverture (ou un drap) peut être disposée sur une chaise de transport pour envelopper une victime (fig. 9.20). La couverture est placée sur la chaise en prenant soin de ne pas la laisser traîner au sol pour ne pas gêner le déplacement.
En aucun cas la couverture ou le drap ne devront rendre inaccessibles les sangles qui permettent de maintenir la victime une fois celle-ci installée sur la chaise.
Figure 9.20. Préparation d’une chaise de transport
Risques
Pour éviter toutes blessures éventuelles aux mains, l’ouverture et la fermeture des compas d’un brancard pliant s’effectuent en règle générale avec le pied.
Evaluation
Un brancard correctement préparé doit permettre d’envelopper facilement et totalement le corps de la victime dans un drap et/ou une couverture de survie puis une couverture.
Points clés
- Le brancard est déployé et ses roues bloquées s’il en est muni.
- La couverture ou le drap est installé sur le brancard.
- Le brancard est équipé d’un dispositif de maintien de la victime (sangles).
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Relève d’une victime à 3 équipiers « porteurs »
Technique 9.2
Indications
Les techniques de relève d’une victime à 3 équipiers « porteurs » sont réalisées :
- s’il s’agit d’un malade ou d’un blessé non suspect d’une lésion de la colonne vertébrale,
- si la corpulence de la victime permet un relevage à 3.
Justification
Ces techniques sont très couramment utilisées car elles permettent à une équipe de 3 secouristes d’installer une victime sur un brancard (équipage d’un véhicule de premier secours) et évite l’appel d’un renfort.
Toutefois, une quatrième personne (témoin, ou secouriste stagiaire) peut être utilisée pour faire glisser le brancard sous la victime si nécessaire.
Matériel
Un matériel de portage (brancard) préalablement préparé (cf. fiche technique 9.1)
Technique
Le pont néerlandais à 3 équipiers « porteurs » (fig. 9.21)
- Disposer le brancard le long du corps de la victime, s’il a des roulettes, les bloquer.
- Se placer « en pont », les jambes écartées au-dessus de la victime, et ramener ses avant bras sur le tronc.
- Les équipiers des 2 extrémités se placent les premiers et se
font face ; ils mettent chacun un pied à l'intérieur de la poignée de la hampe qui est contre la victime.
- L’équipier du milieu s'appuie sur l'épaule de l’équipier de
tête, enjambe la victime et pose son pied sur le milieu de la hampe extérieure sous la couverture.
- L’équipier de tête, le chef de brancard le plus souvent, glisse une main sous la nuque du blessé, l'autre entre les omoplates.
- L’équipier situé au pied de la victime saisie les chevilles.
- L’équipier situé au milieu, engage ses mains sous la taille ou
saisit les parties latérales de la ceinture du pantalon si elle est solide.
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever le blessé et le déplacer latéralement au dessus du brancard. Au commandement, poser la victime doucement sur le brancard. Se dégager sans heurter la victime.
Figure 9.21. Pont néerlandais à 3 équipiers « porteurs »
Commandements Chef : « Etes-vous prêts » Equipiers : « Prêts » Chef : « Attention pour lever… levez » Chef : « Posez »
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Le pont simple à 3 équipiers « porteurs » et un aide (fig. 9.22)
- Disposer le brancard dans l’axe de la victime si possible au
niveau des pieds. Un aide assurera son glissement sous la victime au commandement.
- Se placer « en pont », les jambes suffisamment écartées
au-dessus de la victime (passage du brancard), ramener les avant-bras sur son tronc.
- L’équipier de tête, le chef de brancard, glisse une main sous l’ensemble tête nuque du blessé, l'autre entre les omoplates.
- Les 2 autres équipiers se placent face à l’équipier de tête,
pieds légèrement décalés et s’accroupissent en gardant le dos plat.
- L’équipier situé au pied de la victime saisie les chevilles.
- L’équipier du milieu engage ses mains sous la taille de la
victime ou saisit les parties latérales de la ceinture du pantalon si elle est solide
Au commandement pour les porteurs, se relever en gardant le dos plat et soulever suffisamment la victime pour permettre le passage du brancard. Au commandement pour l’aide, glisser le brancard entre les jambes des équipiers, sous la victime. Au commandement pour les porteurs, reposer doucement la victime sur le brancard. Se dégager sans heurter la victime.
Figure 9.22. Pont simple à 3 équipiers « porteurs » et un aide
Commandements Chef : « Etes-vous prêts » Equipiers : « Prêts » Chef : « Attention pour lever… levez » Chef : « Envoyez le brancard » Chef : « Halte au brancard… » Chef : « Posez »
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Transfert d’une victime du lit au brancard à 3 porteurs avec la technique de la cuillère à 3 équipiers (fig. 9.23)
La cuillère à 3 équipiers est utilisable pour transférer une victime du lit sur un brancard ou d’un brancard au lit.
- Préparer le brancard et le placer perpendiculairement au niveau
du pied du lit, si c’est possible. Si le brancard est équipé de pieds, les déployer pour le mettre à hauteur et bloquer ses roues.
- Se placer sur le côté du lit, un équipier à la hauteur des
épaules, le deuxième à la hauteur des hanches, le troisième à la hauteur des genoux (fig. 9.23 a).
- Engager les avant-bras sous la victime comme pour la
cuillère ; le premier équipier soutient d’un bras l'ensemble tête-nuque et s'appuie de sa main sur l'omoplate opposée ; de l’autre main il soutient le haut du thorax ; le deuxième équipier place un avant-bras sous la taille, l'autre sous le haut des cuisses ; le troisième place un avant-bras sous le haut des jambes, l'autre sous les chevilles.
- Au commandement, soulever la victime et la plaquer contre soi
tout en se penchant légèrement en arrière pour équilibrer la charge (fig. 9.23 b).
- Au commandement, se lever puis se reculer en faisant quelques
pas nécessaires, s'approcher du brancard et s’arrêter le long de celui-ci (fig. 9.23 c).
- Au commandement, rabattre délicatement la victime et la poser d'un bloc sur le brancard (fig. 9.23 d).
Figure 9.23. Transfert d’une victime d’un lit au brancard
Commandements Chef : « Etes-vous prêts » Equipiers : « Prêts » Chef : « Attention pour lever… levez » Chef : « plaquez…reculez…avancez… arrêtez » Chef : « …Posez »
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NB : le transfert du lit au brancard ou du brancard au lit peut être facilité par l’utilisation d’un portoir souple.
Risques
Tout risque de chute de la victime lors de sa relève est évité si la technique est correctement choisie et exécutée.
Le respect des règles de manutention précédemment décrite évite à l’équipier de se blesser pendant la manoeuvre.
Evaluation
Le transfert de la victime sur le brancard doit être doux, sans à-coup et le moins traumatisant possible.
Points clés
- les équipiers doivent agir de manière synchronisée,
- la relève doit être douce, sans à-coup,
- la victime se trouve en position correcte sur le brancard.
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Relève d’une victime à l’aide d’une alèse portoir
Technique 9.3
Indications
La mise en place d’une alèse portoir est indiquée dans deux cas :
- pour transporter un malade ou un blessé sans atteintes graves
par des passages inaccessibles au brancard ou une victime trop lourde pour être relevée selon les
techniques habituelles;
- pour faciliter un changement prévisible de brancard (passage
d’un brancard au lit ou pour changement de brancard, transfert d’un brancard simple à un brancard pour aéronef par exemple), l’alèse portoir est alors placée sur le brancard avant de déposer la victime par une méthode classique.
Justification
Cette technique facilite l’installation de la victime sur un brancard, son transfert sur un autre brancard ou sur un lit.
Matériel
Une alèse portoir.
Technique
Victime allongée sur le dos
C’est une technique de roulement au sol de la victime, qui nécessite au minimum 3 secouristes.
La manoeuvre est guidée par le sauveteur qui est placé à la tête de la victime (fig. 9.24).
1. La victime doit être maintenue les bras le long du corps, paume des mains sur les cuisses. Maintenir la tête de la victime par une prise latéro-latérale (équipier 1).
2. Placer l’alèse portoir de toile enroulée ou repliée sur elle-même le long du blessé.
3. Les équipiers (équipiers 2, 3 et éventuellement 4) se placent du côté du retournement, à quelques centimètres du blessé, au niveau du thorax, du bassin et des genoux de la victime.
4. Saisir la victime du côté opposé au retournement au niveau de l’épaule, du bassin et des membres inférieurs qui doivent restés alignés (équipier 2, 3 et éventuellement 4). La main opposée de la victime peut être bloquée contre le haut de la cuisse de la victime par la main d’un sauveteur.
5. Sur les ordres de l’équipier de tête (équipier 1), assurer en tirant (équipier 2, 3 et éventuellement 4) une rotation de la victime sur son côté. La rotation de la victime se fait lentement et d’un bloc alors que l’équipier de tête accompagne le mouvement pour garder la tête du blessé dans l’axe du tronc.
6. Interrompre la rotation dés que la victime est suffisamment tournée pour pouvoir glisserl’alèse portoir sous son dos.
7. Glisser l’alèse portoir le plus loin possible sous son dos (s’assurer que l’alèse portoir est bien centrée sur la hauteur de la victime) (équipier 3).
8. Reposer la victime délicatement sur l’alèse portoir (équipiers 2, 3 et éventuellement 4).
9. Changer de position et reprendre les mêmes positions de l’autre côté de la victime excepté pou l’équipier de tête.
10. Tourner la victime de l’autre côté.
11. Dérouler ou déplier l’alèse portoir.
12. Reposer la victime sur l’alèse.
Figure 9.24 : Relève d’une victime à l’aide d’une alèse portoir
Commandements Chef : « Etes-vous prêt » équipiers : « Prêt » Chef : « Attention pour tourner… tournez » Chef : « glissez le portoir » équipiers : « En position » Chef : « Attention pour tourner… tournez » Chef : « dérouler le portoir » équipiers : « En position » Chef : « Posez ».
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Risques
Correctement réalisée, cette technique ne présente pas de danger particulier au moment de sa réalisation.
L’alèse portoir ne doit pas être utilisée pour relever une victime qui présente une atteinte traumatique grave (traumatisme du rachis, traumatismes non immobilisée des membres).
Evaluation
- La victime doit être correctement installée sur le portoir et centrée sur ce dernier.
Points clés
- La technique doit être expliquée à la victime.
- La rotation de la victime par les équipiers doit être synchronisée, douce et sans à-coup.
- La victime est correctement installée sur l’alèze et centrée sur cette dernière.
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Relève d’une victime à 4 équipiers « porteurs »
Technique 9.4
Indications
Les techniques de relève d’une victime à 4 équipiers « porteurs » sont réalisées si la victime est suspecte d’un traumatisme de la colonne vertébrale ou si sa corpulence le nécessite.
Justification
Cette technique permet :
- de maintenir efficacement l’axe tête-cou-tronc.
- de pouvoir relever une victime lourde.
Une cinquième personne (témoin, ou secouriste stagiaire) peut être utilisée pour faire glisser le brancard sous la victime lorsque cela est nécessaire.
Matériel
Un dispositif de portage préalablement préparé (cf. fiche technique 9.1) et adapté à recevoir éventuellement une victime qui présente un traumatisme du rachis (matelas immobilisateur, plan dur…). L’ensemble de ce dispositif sera nommé « brancard » dans la suite de la fiche.
Technique
Le pont néerlandais à 4 équipiers « porteurs » (fig. 9.25)
- Disposer le brancard le long du corps de la victime, s’il a des roulettes, les bloquer.
- Se placer au dessus de la victime, ramener ses avants bras sur le tronc.
- Le chef de brancard est placé à la tête de la victime qu'il
maintient par une prise latérolatérale, le genou côté brancard à terre, à l’intérieur des deux hampes du brancard et contre la poignée pour la caler.
- Le deuxième équipier prend position au niveau des pieds, et
place le pied côté brancard à l’intérieur des hampes de manière à la bloquer.
- le troisième équipier se place debout au niveau du bassin de
la victime, il fait face au quatrième équipier placé au niveau des épaules.
- Le troisième équipier, s'appuyant sur l'épaule du quatrième,
un pied contre la victime, enjambe cette dernière et le brancard pour poser l’autre pied sur la hampe opposéedégagée de la couverture.
- Le quatrième équipier, s'appuyant sur l'épaule du troisième,
enjambe à son tour la victime et le brancard pour placer son pied sur la hampe dégagée de la couverture. II engage ses mains sous les épaules de la victime.
- Le deuxième situé au pied de la victime saisit les chevilles.
- Le troisième équipier engage ses mains sous la taille ou
saisit les parties latérale de la ceinture du pantalon si elle est solide.
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever le blessé et le déplacer latéralement au dessus du brancard dans l’axe. Poser la victime doucement sur le brancard
Figure 9.25. Pont néerlandais à 4 équipiers « porteurs »
Commandements Chef : « Etes-vous prêt » équipiers : « Prêt » Chef : « Attention pour lever… levez » Chef : « Posez ».
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Le pont amélioré à 4 équipiers « porteurs » et un aide (fig. 9.26)
- Disposer le brancard dans l’axe de la victime si possible au
niveau des pieds. Un aide assurera son glissement sous la victime au commandement.
- Se placer dans l’axe de la tête pour le chef de brancard et en
pont au dessus de la victime pour les autres équipiers, les jambes suffisamment écartées. Les deux équipiers de tête regardent les pieds de la victime, les deux équipiers des pieds regardent la tête.
Pour enjamber la victime, le troisième et le quatrième équipier prendront un appui réciproque. Ramener les avant-bras de la victime sur son tronc.
- L’équipier de tête, le chef de brancard saisit la tête de la victime par une prise latérolatérale.
- le deuxième saisit les chevilles de la victime (il peut aussi saisir la partie antérieure d'un bas de pantalon).
- le troisième équipier engage ses mains sous la taille ; il peut aussi saisir les parties latérales d'une ceinture solide
- le quatrième équipier, passe ses mains sous les épaules de la victime.
Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever légèrement la victime pour permettre le passage du brancard. Au commandement, glisser le brancard entre les jambes des équipiers, sous la victime. Au commandement, reposer doucement la victime sur le brancard. Se dégager sans passer les pieds au dessus de la victime et sans la heurter. Le chef du brancard continu à maintenir l’axe de la tête avant l’immobilisation complète de celle-ci si nécessaire.
Figure 9.26. Pont amélioré à 4 équipiers « porteurs » et un aide
Commandements Chef : « Etes-vous prêt » équipiers : « Prêt » Chef : « Attention pour lever… levez » Chef : « Envoyez le brancard » Chef : « Halte au brancard… » Chef : « Posez ».
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NB : s’il n’est pas possible de disposer le brancard dans l’axe aux pieds de la victime, le chef de brancard, qui soutient la tête, se place à la tête de la victime « en pont » comme les autres équipiers pour laisser passer le brancard par la tête (fig. 9.27).
Figure 9.27. Pont amélioré à 4 équipiers « porteurs » et un aide (brancard glissé par la tête de la victime)
Risques
Tout risque de chute de la victime ou d’une aggravation d’une éventuelle lésion de la colonne vertébrale est évité si la technique est correctement choisie et exécutée.
Le respect des règles de manutention précédemment décrite évite à l’équipier de se blesser pendant la manoeuvre.
Evaluation
Le transfert de la victime sur le brancard doit être doux, sans à-coup et en respectant l’axe tête cou tronc si nécessaire.
Points clés
- les équipiers doivent agir de manière synchronisée et l’axe tête cou tronc respecté (si nécessaire)
- la relève doit être douce, sans à-coup,
- la victime doit se trouver en position correcte sur le brancard.
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Dernière édition par spv63 le Mar 23 Oct 2012, 18:02, édité 1 fois |
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| Les relevages 2ème partie |
| Par: spv63 Lun 07 Mai 2012, 12:22
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Relève d’une victime à l’aide d’un brancard cuillère Technique 9.5IndicationsLe brancard cuillère facilite le relevage de toute victime, notamment à 3 équipiers.Son utilisation est particulièrement indiquée dans les cas suivants :
- victime traumatisée suspecte d’un traumatisme du rachis pour l’installer sur un matelas immobilisateur à dépression ;
- impossibilité de réaliser un pont simple ou un pont amélioré (zone surbaissée : victime sous un train, un véhicule...) ;
Il permet également de relever une victime non traumatique présentant des souillures ou des salissures (le matériel est non oxydable et aisément nettoyable) ; JustificationL’utilisation du brancard cuillère facilite l’installation de la victime sur un brancard ou son transfert sur un matelas immobilisateur à dépression tout en maintenant son axe tête-coutronc. MatérielUn brancard cuillère (cf. description page 178 de ce chapitre). Un immobilisateur de tête (si la victime est suspecte d’un traumatisme du rachis). TechniquePréparation du matérielLa préparation du matériel s'opère de la façon suivante :
- si nécessaire déplier le brancard cuillère ;
- placer le brancard cuillère le long de la victime et régler sa
longueur en fonction de la taille du blessé ; le verrouiller dans cette position (fig. 9.28 a et b) ;
- s'assurer de la rigidité du système en tirant sur la partie mobile côté jambes (fig. 9.28 c) ;
- désolidariser les deux parties du brancard (fig. 9.28 d).
Figure 9.28. Préparation du brancard cuillèreMise en oeuvreSi la victime est suspecte d’un traumatisme du rachis, celle-ci doit être porteuse d’un collier cervical et un équipier maintient sa tête par une prise latéro-latérale pendant toute la manoeuvre jusqu'à immobilisation complète.
| La mise en oeuvre se fait par séparation des deux cuillères du brancard.
- Les deux secouristes se placent de chaque côté de la victime, chacun munis d’une cuillère du brancard.
- A tour de rôle, un équipier glisse une cuillère sous la
victime pendant que l’autre saisit la victime à l’épaule et à la hanche pour la tirer vers lui très légèrement et faciliter ainsi la mise en place de la cuillère sous la victime. Lors de la mise en place de la 2ème cuillère, s’assurer que cette dernière est bien en face de l’autre pour faciliter sa fermeture (fig. 9.29 a à c).
- Pendant ce temps, l’équipier de tête assure la maintient de l’axe tête-cou-tronc.
- Une fois en place, les deux parties du brancard cuillère sont
réunies et solidarisées par les dispositifs encliquetables, d'abord celui de la tête, puis celui des pieds (fig. 9.29 d et e).
- S’assurer de la fermeture du dispositif encliquetable en tirant latéralement sur les deux parties de la civière (fig. 9.29 d).
Si elle doit être brancardée à l’aide de ce moyen, la victime sera arrimée à l’aide de sangles. Figure 9.29. Installation d’un brancard cuillèreRisquesEviter de pincer les parties postérieures de la victime lors de la mise en place des cuillères. Chute par mauvais verrouillage des cuillères. Evaluation
- L’axe tête-cou-tronc de la victime doit être maintenu pendant toute la manoeuvre si un traumatisme du rachis est suspecté.
Points clés
- La tête de la victime est maintenue pendant toute la manoeuvre.
- La mise en place des cuillères doit mobiliser le moins possible la victime.
- la victime est correctement installée sur le brancard cuillère et les fixations correctement fermées.
| Nettoyage et entretienAprès usage, il faut laver et brosser avec de l'eau savonneuse le cadre et les cuillères en insistant sur les endroits souillés, puis désinfecter à l'eau de Javel et rincer. Laisser sécher puis lubrifier sans excès les cliquets et les parties coulissantes du cadre (huile de vaseline ou silicone). Suivre les recommandations du fabriquant. Relève d’une victime en position particulière Technique 9.6IndicationsChaque fois qu’une victime est ou a été mise en position particulière (PLS, assise, demiassise, jambes pliées). JustificationCette technique permet de maintenir la victime dans la position particulière choisie si cela est nécessaire. MatérielMatériel de portage (brancard) préalablement préparé (cf. fiche technique 9.1) et si possible adapté a recevoir une victime et à la garder dans la position choisie (brancard principal avec appuie tête, brancard articulé). TechniqueLes règles de relevage précédemment décrites demeurent identiques, seule diffère la position des mains des équipiers. Victime en position latérale de sécurité (fig. 9.30)Cette technique est réalisée à 4 équipiers porteurs.
- L’équipier de tête maintien la tête de la victime en position latéro-latérale.
- L’équipier situé au niveau des pieds, dés que les autres
équipiers maintiennent la victime, ramène le membre inférieur fléchi sur l’autre et saisi les chevilles ensemble.
La position finale obtenu sera si possible maintenue à l’aide d’un matelas immobilisateur à dépression. Figure 9.30. Relève d’une victime en PLSVictime en position genoux fléchis (fig. 9.31)Deux ou trois équipiers soulèvent la moitié supérieure du corps selon une méthode en pont; les membres inférieurs sont saisis au niveau des genoux par l’équipier placé au pied de la victime. Figure 9.31. Relève d’une victime en position genoux fléchisVictime en position demi-assise (fig. 9.32)La partie supérieure du corps est soutenue par l’équipier de tête qui glisse ses mains et ses avants bras sous les aisselles de la victime. La position des autres équipiers ne diffère pas des règles générales du relevage. Les matériels de calage sont transférés du sol sur le brancard après la dépose du blessé sur le brancard si ce dernier n’est pas équipé de dispositif permettant le maintien de la position particulière. Figure 9.32. Relève d’une victime en position demi-assiseVictime en position assise, transfert sur une chaise de transport (fig. 9.33)L’installation d’une victime sur une chaise de transport rend plus facile son brancardage notamment si l’équipe doit emprunter des escaliers ou un ascenseur. Pour être possible, il est indispensable que la victime puisse tenir la position assise et que la position assise ne soit pas contre-indiquée. Cette technique est réalisée à 3 équipiers porteurs.
- Préparer la chaise de transport et la placer sur le côté de la victime.
- Maintenir la chaise de transport du côté opposé à la victime et se préparer à réceptionner la victime (équipier 1)
- Croiser les bras de la victime sur sa poitrine.
- Se placer derrière la victime (équipier 2). En glissant les avants bras sous ses aisselles, saisir ses poignets opposés.
- Se placer face à la victime (équipier 3), légèrement
accroupie, un pied décalé vers la chaise de transport et saisir les genoux de la victime en glissant ses avants bras dessous.
- Au commandement, se relever en gardant le dos plat, soulever
la victime et la déplacer latéralement au dessus de la chaise de transport.
- Poser la victime doucement sur la chaise. L’équipier 1 aide à la réception de la victime.
- Envelopper la victime avec le drap et la couverture et la sangler avant de la transporter.
Figure 9.33. Victime en position assise, transfert sur une chaise de transportRisquesTout risque de chute de la victime lors de sa relève est évité si la technique est correctement choisie et réalisée. Le respect des règles de manutention précédemment décrites évite à l’équipier de se blesser pendant la manoeuvre. EvaluationLa position d’attente choisie doit être maintenue au cours de la relève pour éviter une aggravation de l’état de la victime. Points clés
- La position d’attente choisie doit être maintenue pendant le relevage de la victime.
| Arrimage d’une victime sur le brancard Technique 9.7IndicationsToute victime doit être arrimée sur un brancard ou tout autre dispositif de transport avant son brancardage. JustificationLes mouvements entraînés au cours du brancardage peuvent être à l’origine d’une chute de la victime. . Afin d’éviter cela, la victime doit obligatoirement être arrimée. MatérielDispositif de transport de victime (brancard) équipé d’un système d’arrimage. Sangle de fixation. Technique
- Refermer le drap, la ou les couverture(s) sur la victime (fig. 9.34)
- Arrimer la victime au brancard par 3 sangles passant au niveau (fig. 9.35) :
- de la partie supérieure du thorax (en passant au dessus d’un bras et en dessous de l’autre),
- du bassin,
- des cuisses, juste au dessus des genoux.
Aucunes sangles ne doit appuyer sur une blessure, sur le cou, sur la partie inférieure du thorax ou la partie supérieure de l'abdomen (ce qui gênerait la ventilation).
Figure 9.34 : Recouvrir la victimeFigure 9.35 : Arrimage de la victime sur le brancardCas particuliers
- Si la victime est installée dans un matelas immobilisateur à
dépression posé sur un brancard, l’arrimage de l’ensemble « matelas-victime »s’effectue de la même façon.
- Si le brancard n’est pas équipé de sangles de fixation
multiple, les équipiers pourront arrimer la victime en utilisant une sangle large de 2 mètres de long évitant l’utilisation de cordes et cordages.
RisquesCompression ou blessure de la victime par serrage excessif. Sensation d’oppression de la victime par serrage excessif. EvaluationCorrectement arrimée, la victime est maintenue correctement et confortablement sur le brancard pendant son transport vers le poste de secours ou le véhicule de transport. Points clés
- La victime est maintenue à l’aide de 3 sangles au minimum.
- Les sangles maintiennent la totalité de la victime.
- Aucune sangle ne comprime la partie inférieure du thorax ni la partie supérieure de l’abdomen.
Ce cours ne dispense en aucun cas les formations secouristes, ce n'est qu'un support ou une aide, pour plus d'informations n'hésitez pas à poser une question. |
| | | Sergent yaya04
Interventions : 33
Nombre de messages : 1076 Age : 27
| Re: Les relevages - Niveau PSE 2 |
| Par: yaya04 Lun 07 Mai 2012, 19:43
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Merci pour ce cours qui est tres bien explique et detallie ! Merci beaucoup j'en avais bien besion ! |
| | | Médecin Colonel Backdraft
Interventions : 78
Nombre de messages : 5687 Age : 31
| Re: Les relevages - Niveau PSE 2 |
| Par: Backdraft Lun 07 Mai 2012, 20:06
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Bravo pour le travail fournit, il est tout à fait conforme avec le PSE 2 |
| | | Adjudant chef pompier66
Interventions : 66
Nombre de messages : 3259 Age : 29
| Re: Les relevages - Niveau PSE 2 |
| Par: pompier66 Lun 07 Mai 2012, 20:37
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Merci beaucoup pour ce cour qui va m'être très utile en attendant mon PSE2 !! |
| | | Contenu sponsorisé
| Re: Les relevages - Niveau PSE 2 |
| Par: Contenu sponsorisé
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| | | | Les relevages - Niveau PSE 2 | |
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